Pourquoi l'excuse d'être trop occupé-e pour méditer n'en n'est pas une

Si vous avez des objectifs pour votre santé et condition physique, il est inévitable qu'à un moment donné, entrent alors en jeu des objectifs inspirants, et réalisables, concernant votre santé mentale et émotionnelle.

 Pourtant, ce sont souvent les mêmes distractions et les mêmes schémas de sabotage (cette petite voix intérieure qui critique et juge) qui nous empêchent de nous asseoir tranquillement pour explorer nos pensées, pour ressentir ce que nous ressentons et pour être tout simplement là, dans le moment présent.

Il y a de nombreuses bonnes raisons de ne pas vouloir s'asseoir et commencer une pratique de pleine conscience. C'est ennuyeux, improductif, inconfortable, trop bruyant à l'intérieur de l'esprit. Ce sont là des plaintes courantes. Ce qui est important lorsque l'on commence une pratique régulière de méditation, c'est d'abord de savoir ce que l'on veut. 

Est-ce une plus grande clarté sur le chemin de votre vie, une plus grande aisance dans vos relations, une meilleure acceptation de soi, le maintien d'un état émotionnel plus équilibré ?

Ce sont là quelques exemples de bons "désirs" que la pratique de la méditation peut vous aider à satisfaire. Lorsque les avantages de la pratique de la méditation sont plus importants que l'inconfort que vous ressentez en la pratiquant, vous aurez alors la possibilité de plus vous investir dans cette pratique.

En consacrant le plus de temps possible à être présent et à accepter de laisser les choses suivre leur cours naturel,  s'en vouloir les changer, nous nous ouvrons à une plus grande résilience ainsi qu'à un véritable choix qui amélioreront notre capacité à nous adapter, à apprendre, à grandir et à changer nos vies. 

Commencez par consacrer trois à cinq minutes quelques matins par semaine, au moment de votre premier réveil, en restant allongé ou en vous asseyant confortablement dans votre lit. 

N'hésitez pas à réglez un minuteur.

Fermez les yeux, observez votre respiration et observez votre esprit,vos pensées. Lorsqu'elles se présentent, laissez-les ; lorsque les pensées dérivent, laissez-les.

Chaque fois que votre esprit se dissipe, que vous vous sentez distrait, concentrer vous de nouveau sur votre respiration. Ressentir pleinement votre souffle dans cette situation vous aidera toujours à être de nouveau présent.

Lorsque vous vous sentez présent, ou que vous êtes momentanément très attentif , observez le silence. 

Terminez cet exercice avec 30 secondes de gratitude.